Créatures Monstrueuses – le Video-Klub du SHAHNOAR
Les monstres dans le Cinéma Fantastique Années 80 : Du Créateur à la Créature
Les années 80 sont incontestablement l’âge d’or du cinéma fantastique et d’horreur, une époque qui a donné naissance à une multitude de créatures monstrueuses mémorables. Parmi ces créatures, certaines ont été créées par l’homme, d’autres invoquées lors de rituels obscurs, tandis que d’autres encore sont nées de la transformation de l’homme en un être terrifiant. Voici un aperçu de ces créatures emblématiques de cette décennie inoubliable.
Créations de l’Homme
Les années 80 ont vu la montée en puissance de la science-fiction et de la biotechnologie, qui ont donné naissance à des créatures monstrueuses résultant des expérimentations humaines. Parmi les exemples les plus notables, on peut citer « La Mouche » (1986) de David Cronenberg, où un scientifique fusionne accidentellement son ADN avec celui d’une mouche, devenant ainsi une créature hybride déchirante. De même, « RoboCop » (1987) de Paul Verhoeven, bien que principalement axé sur un cyborg policier, présente des expériences de transformation humaine inquiétantes.
Monstres Invoquées
Le cinéma des années 80 a également exploré l’occulte et le surnaturel, mettant en scène des créatures invoquées lors de rituels occultes. « The Evil Dead » (1981) de Sam Raimi, par exemple, présente des démons ancestraux libérés par un livre maudit, tandis que « The Gate » (1987) de Tibor Takács nous plonge dans l’invocation involontaire de créatures démoniaques par des adolescents curieux. Ces films ont réussi à créer une atmosphère de terreur en exploitant le thème de l’invocation de l’inconnu.
Monstres cachés en nous
L’une des thèmes les plus récurrents des années 80 est la transformation de l’homme en monstre, souvent due à des expériences accidentelles ou à des malédictions. « American Werewolf » (1981) de John Landis est l’exemple classique de cette transformation, où un homme se change en loup-garou lors des nuits de pleine lune. « Videodrome » (1983) de David Cronenberg explore également cette transformation, avec un protagoniste devenant obsédé par une mystérieuse émission de télévision qui le déforme mentalement et physiquement.
Ces films ont exploité la peur de la perte de contrôle sur son propre corps et son esprit, créant des histoires captivantes et souvent choquantes.
Pour en finir avec ces monstres
Les années 80 ont été une période remarquable pour le cinéma fantastique, offrant un éventail impressionnant de créatures monstrueuses. Qu’elles soient le résultat de la science, de rituels occultes ou de la transformation de l’homme en monstre, ces créatures ont marqué leur époque et continuent d’influencer le cinéma d’horreur contemporain. Les années 80 ont laissé derrière elles un héritage riche en horreur et en créativité, qui fascine et effraie toujours les amateurs de cinéma fantastique.
La sélection du SHAHNOAR
Pour cette nouvelle édition, je vous propose de revenir sur 4 films de monstres incontournables issus de mon Video-Klub:
- L’AVION DE L’apocalypse (Incubo sulla città contaminata) de Umberto Lenzi
- PUMPKINHEAD, Le démon d’halloween (pumpkinhead) de stan winston
- aux portes de l’au-delà (from beyond) de stuart gordon
- cabal (nightbreed) de clive barker
L'AVION DE L'apocalypse (Incubo sulla città contaminata)
Réalisation : Umberto Lenzi
Durée : 1 h 32 min – Sortie en France : 23 juin 1982 / Interdit aux moins de 18 ans (à l’époque)
Acteurs principaux :Hugo Stiglitz, Laura Trotter, Maria Rosaria Omaggio, Francisco Rabal.
LE PITCH : Un avion sorti de nulle part atterrit sur la piste d’aéroport d’une grande ville. En sort une horde de monstres, aux visages défigurés, affamés de chair et assoiffés de sang humain. Un reporter, témoin de l’abomination, tente de retrouver sa femme et d’échapper aux créatures qui envahissent la ville et répandent une terrible épidémie.
L’anecdote du SHAHNOAR :
Alors que le cinéma italien est en pleine vague ZOMBIE, et où les morts se relèvent de leurs tombes, ce film prends le parti de la pandémie, de l’infection, de la contagion, 20 ans avant 28 JOURS PLUS TARD, dans un festival de gore et grand n’importe quoi…
PUMPKINHEAD, Le démon d'halloween (pumpkinhead)
Réalisation : Stan Winston
Durée : 1 h 26 min – Sortie en France : Juin 1988
Acteurs principaux : Lance Henriksen, Jeff East, John D’Aquino, Kimberly Ross
LE PITCH : Lors de vacances à la campagne, une bande d’adolescents renverse et tue le fils d’Ed Harley. Assoiffé de vengeance, celui-ci décide de trouver la sorcière de la région afin qu’elle libère un démon aux trousses des criminels qui ont tué son fils.
L’anecdote du SHAHNOAR :
Doit-on encore présenter le Grand Stan Winston, Roi des Effets Spéciaux (Terminator, Aliens le retour, Vendredi 13, Batman le défi, Constantine, …), qui signe ici son premier film. Entouré de son équipe, il nous impressionne une fois de plus par son travail sur cette créature, une fois de plus, incroyable.
Le « Magicien » est malheureusement décédé en 2008, à l’âge de 62 ans.
aux portes de l'au-delà (from beyond)
Réalisation : Stuart Gordon
Durée : 1 h 26 min – Sortie en France : 20 Mai 1987
Acteurs principaux : Jeffrey Combs, Barbara Crampton, Ken Foree, Carolyn Purdy-Gordon
LE PITCH : Deux chercheurs en paranormal, le Dr Pretorius et son assistant mettent au point un appareil censé stimuler la glande pinéale (ou épiphyse), dans le but de la stimuler et de permettre à l’être humain de percevoir d’autres réalités dimensionnelles imbriquées dans la nôtre. Lors de la première expérimentation du résonateur, d’étranges formes apparaissent. Celles-ci attaquent les deux scientifiques…
L’anecdote du SHAHNOAR :
Seulement un an après nous avoir étonné avec son Réanimator, Stuart Gordon remet le couvert avec cette nouvelle adaptation d’une nouvelle de H.P. Lovecraft et retrouve ces deux comédiens « fétiches » : l’incroyable Jeffrey Combs et la magnifique Barbara Crampton.
cabal (nightbreed)
Réalisation : Clive Barker
Durée : 1 h 42 min – Sortie en France : 16 Janvier 1991
Acteurs principaux :Craig Sheffer, Anne Bobby, David Cronenberg, Charles Haid
LE PITCH : Aaron Boone est un jeune homme qui ne se fait pas à la société. Chaque nuit, il rêve d’un endroit peuplé de monstres : Midian. Boone, ayant un passé perturbé, il est suivi de très près par le docteur Philip Decker. Profitant des troubles de son patient, il rend Boone persuadé d’être le coupable de meurtres commis par un tueur en série. Pris de panique, Boone tente en vain de se suicider et c’est à l’hôpital psychiatrique où il est interné, qu’il fait la connaissance d’un individu qui lui révèle la vérité sur Midian.
L’anecdote du SHAHNOAR :
Alors OUI, je sais, nous sortons de la décennie des 80,s avec ce NIGHTBREED, seconde réalisation de Clive Barker, d’après son roman et après le cultissime HELLRAISER ! Mais ce film en a encore toute la saveur et les aspects avec ses maquillages, costumes, décors et ambiance à l’ancienne. Un VRAI film de monstres où celui qui est le plus à craindre n’est pas forcément celui auquel on pense. Mention spéciale à David Cronenberg dans le rôle du psychiatre. CULTE !
Pour les amateurs/amatrices, il existe 2 montages : une version cinéma de 1h42 (celle présentée) et une version Director’Cut de près de 2h00.