SEVEN, EIGHT, GONNA STAY UP LATE
Malgré quelques petites lacunes de-ci, de-là au niveau de la qualité des effets visuels, LES GRIFFES DE LA NUIT reste avant tout un film de peur. Une peur entretenue par la crainte de s’endormir. Dormir, c’est mourir ! Partant de ce concept, sachant que nous avons un besoin vital de dormir pour régénerer notre organisme et qu’on ne peut rester indéfiniment éveillé, Wes CRAVEN nous plonge dans une ambiance presque paranoiaque mélangeant habillement phases réelles et phases oniriques ponctuées de meurtres sanglants très graphiques. On ne sait plus si les protagonistes rêvent ou s’ils sont éveillés. Et c’est là toute la force du film.
Et que dire de cette séquence d’ouverture où, dans une ambiante moite et poisseuse, on découvre petit à petit comment fred KRUEGER conçoit et met au point le terrible gant aux lames d’acier qui fera toute sa terrifiante renommée. Une séquence qui me marquera par sa lenteur, ses sons de respiration au souffle rauque et l’excellente musique de Charles BERNSTEIN au thème si efficace.
Une heure et demie plus tard, j’étais sous le choc mais avec cette sensation paradoxale que l’on après une intense séance de frayeurs, d’apaisement et de sérénité.
J’avais A-DO-RÉ le film et ai dû attendre une location en VHS au video-club pour me replonger une nouvelle fois dans le cauchemar d’ELM STREET avant, les années suivantes, de pouvoir en découvrir les suites… les bonnes… les moins bonnes… les mauvaises… les oubliables…